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Récemment j’ai été amené à accompagner deux personnes, en l’espace d’un mois, qui n’arrivaient pas à vomir, une adulte et une adolescente. Hasard ou synchronicité ?
Ce trouble est assimilable à une phobie ; il est appelé émétophobie. C’est une anxiété incontrôlable.

L’émétophobe peut craindre, soit de

• Vomir
• Assister à des vomissements
• Voir ou de sentir le vomi.

Plusieurs sens sont en éveil : la vue, l’odorat, l’ouïe.
Les conséquences sont une impossibilité de s’occuper d’une personne elle-même malade, un ressenti de gorge nouée, voire d’étouffement lorsque le spasme essaie de se déclencher, ou un refus partiel de s’alimenter.

La plupart du temps, il y un antécédent, un souvenir qui est à l’origine de cette phobie. C’est celui-ci qu’il faut réparer.

Pour les deux clients rencontrés, j’ai travaillé avec des outils différents:

• Pour le premier d’abord en PNL, en remontant sur la ligne de vie à l’origine du trouble, en apportant des « ressources » pour changer l’histoire passée (« re-programmation ») puis en hypnose pour suggérer le changement de comportement. Enfin, comme il restait une certaine gêne, nous sommes allés voir en constellation familiale quelle était la signification de ce symptôme. Cette constellation a permis d’éclairer et de résoudre le trouble.
• Pour le second client, une adolescente, j’ai utilisé la DNR, forme plus aboutie d’EMDR si l’on veut simplifier. Cette technique a permis de changer les caractéristiques « sensorielles » de deux souvenirs (celui d’un bébé et celui d’un camarade de classe qui tous deux avaient vomi). Le « ré-engrammage » a été renforcé par une hypnose de réduction de l’anxiété.

Le thérapeute ne sait jamais à l’avance si ses protocoles vont fonctionner, il faut rester modeste. C’est toujours le client qui décide de mettre en place le changement.

Libérez vous de ce type de phobie pour aller mieux.